Protéger votre sécurité financière
Bien conseillés - Jun 26, 2025
Des événements indépendants de votre volonté, comme une perte d’emploi, peuvent menacer votre sécurité financière – si vous n’avez pas de plan en place. Nous avons trois façons de vous préparer à l’imprévu.
La vie comporte parfois son lot d’incertitudes. Des événements économiques majeurs, comme une récession profonde, ou des difficultés personnelles, comme la perte d’un emploi ou un divorce, peuvent ébranler notre stabilité financière.
Les entreprises et les gouvernements établissent des plans d’urgence pour se prémunir contre les imprévus, mais les particuliers peuvent également mettre en place un plan. Voici trois façons de contribuer à la protection de votre sécurité financière.
Être bien assuré
L’assurance-vie offre une protection financière à vos proches si vous décédez de façon inattendue; l’assurance invalidité aide à remplacer votre revenu si une invalidité ou une blessure vous empêche de travailler ; et l’assurance maladies graves vous aide à faire face financièrement si vous recevez un diagnostic de cancer, de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou d’une autre maladie couverte. Vous bénéficierez d’une couverture adaptée à vos besoins si vous achetez l’un ou l’autre de ces produits auprès d’un spécialiste en assurance.
Toutefois, si vous ne disposez que d’une assurance-vie et maladie collective par l’intermédiaire de votre employeur, il se peut que votre couverture ne soit pas complète. Dans certains cas, même la prestation maximale de l’assurance-vie ne suffit pas à protéger l’avenir de votre famille. Votre couverture d’assurance invalidité pourrait ne pas répondre à vos besoins en ce qui concerne la période d’attente avant le début des prestations, le montant mensuel maximal, la durée des versements ou la définition de l’invalidité. L’assurance maladies graves ne fait peut-être pas partie de votre régime et, même si elle est offerte, vous préférerez peut-être bénéficier d’une prestation plus élevée ou choisir d’inclure davantage de maladies couvertes.
Vous pouvez toujours consulter un spécialiste en assurance pour déterminer si vous devez compléter vos avantages sociaux collectifs par une assurance individuelle.
En cas d’urgence
Une règle courante consiste à épargner suffisamment dans un fonds d’urgence pour couvrir trois à six mois de frais de subsistance. Ce fonds comprend généralement des placements à taux d’intérêt élevé, des fonds du marché monétaire ou des certificats de placement garanti (CPG) rachetables. Ainsi, si vous perdez votre emploi ou si vous êtes confronté à une autre crise financière imprévue, vous n’aurez pas besoin de puiser dans votre épargne-retraite, ce qui pourrait vous obliger à payer des impôts ou à vendre à un moment où la valeur de vos placements est en baisse.
Si vous considérez cette épargne comme un moyen de gérer les risques, disposer d’un fonds d’urgence peut vous apporter une tranquillité d’esprit. Vous n’aurez plus à vous soucier d’une difficulté financière imprévue, et cet argent vous appartiendra en tout temps.
Cependant, certaines personnes ont une perspective différente. Elles considèrent qu’un fonds d’urgence important et à faible taux d’intérêt est de l’argent inutilisé qu’il vaudrait mieux investir pour constituer une épargne-retraite. Toute personne qui partage ce point de vue aurait néanmoins intérêt à disposer au minimum d’un plan d’urgence. Vous pouvez par exemple créer un petit fonds d’urgence pour les dépenses imprévues mineures et utiliser une marge de crédit hypothécaire pour faire face à une crise financière majeure.
Gérer votre argent
Choisir ou non de suivre un budget est une décision personnelle, et il existe plusieurs approches pour suivre vos dépenses et vos épargnes. Par exemple, le budget 50-30-20 alloue 50 % de vos revenus aux besoins essentiels, 30 % à vos envies personnelles et 20 % aux investissements et au remboursement de vos dettes. D’autres se contentent du budget inversé : à chaque période de paie, ils se paient d’abord en consacrant un montant déterminé à l’épargne et aux placements, sans avoir besoin de suivre leurs dépenses.
En cas de crise financière, vous préférerez peut-être adopter un système budgétaire qui vous permettra de surveiller et de contrôler vos dépenses. Si la crise implique une perte de revenu, veuillez discuter de la situation avec nous. Au-delà de la budgétisation, vous devrez déterminer quand et comment épargner pour atteindre vos objectifs, tels que les frais d’études ou votre retraite, et comment gérer efficacement vos dettes.
Assurance à la retraite
Vous n’avez pas réellement besoin d’une assurance-vie ou maladie à la retraite, mais il peut être avantageux d’en avoir une.
Assurance maladies graves. Il est possible de détenir une assurance maladies graves pendant vos années de retraite, mais la police doit être souscrite avant l’âge de 65 ans.
Assurance maladie. Les retraités peuvent souscrire une assurance maladie privée qui couvre les soins dentaires, les soins ophtalmologiques et divers autres services de santé.
Assurance soins de longue durée. Vous pouvez choisir une assurance soins de longue durée qui couvre les soins à domicile ou dans un établissement. Une autre option consiste à mettre de côté des fonds destinés à couvrir les dépenses liées aux soins personnels ou aux soins infirmiers, si nécessaire.
Assurance-vie. L’assurance-vie permanente peut répondre à divers besoins en matière de planification successorale, comme couvrir l’impôt à payer sur les biens successoraux, financer une fiducie pour un enfant ayant un handicap, faire un don de bienfaisance ou égaliser les héritages. Par exemple, un enfant peut recevoir une propriété de vacances ou votre entreprise, tandis qu’un autre enfant peut recevoir le produit de l’assurance-vie.